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| Sujet: Rencontre d'un nouveau genre [PV Elizabeth Newbury] Sam 29 Aoû - 0:16 | |
| Flaner dans les boutique. Cela faisait bien longtemps que cette distraction ne m'était pas arrivée. Entre les patrouilles qui ne servaient strictement à rien d'après moi mais auxquelles Jacob tenaient, mon énorme manque de sommeil, la protection de mon petit frère si insouciant, je n'avais pas vraiment eut le temps de penser à ça. Mais aujourd'hui, j'avais décidé de prendre une journée de repos, pour faire une pause et prendre soin de moi. J'avais donc enfilé le premier short et la première chemise qui me venaient sous la main et étais montée dans ma vieille voiture noire, dont je ne me souvenais jamais de la marque car moi et les bagnoles ça faisait deux, et j'avais pris la direction du centre commercial de Port Angeles. Il était assez petit certes, mais je n'avais pas eu le courage de rouler jusqu'à Seattle et il serait bien suffisant pour ce que j'avais à y faire.
Je déambulais à présent dans les allées bourrées de monde et passais lentement devant les vitrines de magasins pleines de jolis vêtements et de chaussures élégantes que je regardais avec envie et ne me lassais pas d'essayer, bien que je savais pertinamment que les acheter ne servirait à rien car ils finiraient fatalement en lambeaux au bout d'à peine quelques jours. Encore un des aspects désagréables, et pas le pire, de ma nature lupine.
Un enfant qui gazouillait à côté de moi me rapella à la réalité et cela me rendit toute triste. A chaque fois que cela se produisait, assez souvent je dois dire, je ne manquais jamais de me rappeler que le bonheur d'avoir un bébé avec de jolies fossettes dans mes bras ne m'arriverait jamais. Mon statut de modificatrice m'avait fait renoncer à ce plaisir à jamais bien qu'avant d'être une louve, je n'y avais jamais réellement penser et n'en avait jamais réellement eu envie.
Je glissais une main dans mes cheveux rêches, raccourcis depuis ma visite chez le coiffeur qui datait du matin même, par commodité et surtout par un vain essaie pour leur redonner une coupe agréable ou du moins un aspect un peu moins sec et étrange que celui qu'il arboraient depuis quelques temps. Je m'assseyais sur un banc au milieu de la gallerie marchande où je posais les sacs pleins du m^me genre de vêtements que je portais toujours et je regardais autour de moi en quête d'une distraction. Une jeune femme attira mon attention parce qu'elle se déplacait à travers la foule d'une démarche presque féline et sans aucune difficulté ce qui m'intrigua. |
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| Sujet: Re: Rencontre d'un nouveau genre [PV Elizabeth Newbury] Dim 13 Déc - 21:02 | |
| Port Angeles. On pouvait se demander ce que Lizzie faisait si loin de chez elle. Et bien la jeune demoiselle faisait du shopping, tout simplement. Alors forcément, une autre question vous viens ? Pourquoi si loin, alors qu'à Seatlle il y avait tant de boutiques bien mieux et plus nombreuses ? Parce que la jeune demoiselle avait voulu s'offrir avant une tranche de plaisir et vitesse avant de s'acheter de nouveau habits. Cela faisait quelques mois qu'elle n'avait pas renouvelé sa garde robe et cette activité aussi futile que superficielle lui manquait un peu. Elle avait donc trouvé un compromis entre deux activités qu'elle aimait, la moto et l'adrenaline d'une part et le shopping d'autre part.
Elle flânait dans les rues, un peu au hasard, ne sachant pas trop quoi acheter. Elle n'avait besoin de rien en particulier, juste une envie de se faire plaisir. Une robe, une nouvelle paire de chaussure, elle ne savait pas trop. Déambulant dans les rues, elle prêtait plus attention aux bruits qui m'entouraient qu'à ce que je voyais. Des rires d'enfants, des cris de mère, des paroles d'adultes. Tout cela lui semblait si distant, si irréel. Elle s'était depuis longtemps faite à l'idée qu'elle ne serait jamais mère. Et même si physiquement, elle aurait pu, sa condition l'en empêchait : quelle mère pourrait-elle être en ayant de telle crise de folie dès que la lune pointait le bout de son nez, à tuer tout ce qui bougeait, comment dans de telle condition, pourrait-elle élever correctement un enfant ?
Ses pensées l'entrénèrent bien loin de tout ce qu'il l'entourait. Elle repensa à Dorian, celui qui avait fait d'elle ce qu'elle était. Souvent, elle imaginait ce qu'aurait été leur vie si elle n'avait pas été mordue, si elle était restée humaine. Serait-il resté ? L'aurait-il aimé ? Elle en doutait, car la voir vieillir, il n'aurait sûrement pas supporté. La vie humaine est si futile. Combien de personnes avait-elle elle-même vu mourir, sans pouvoir rien faire ? Elle avait arrêté de compter. Ses propres morts lui donnaient déjà assez de fils à retordre. Et assez d'insomnies à son goût.
Elle chassa ces tristes idées qui lui minaient le moral, sentant soudain une présence qui réveilla son instinct de méfiance lupine. Il y avait un congénère dans les environs, elle le sentait. Elle se figea, laissant une partie de ses sens l'envahir. L'odeur n'était pas celle qui aurait dû définir celle d'un Enfant de la Lune, pas exactement en tout cas. Elle était proche, mais avait quelque chose de différent. C'était exactement la même sensation que lorsqu'elle avait rencontré ce jeune homme, Jacob. La même attirance. Se pourrait-il qu'il soit dans les environs ?
Il lui fallut un énorme temps de concentration, comme la dernière fois, pour ne pas se transformer sur le champ. Une fois sûre qu'elle était calme, elle se mit en quête de la personne qui avait cette fragrance si spéciale. Elle sentit enfin un regard posé sur moi.Elle me retourna vivement pour rencontrer les yeux d'une jeune indienne aux cheveux ras. Etait-ce elle ? Malgré ele, elle la fusilla du regard. Elle n'était pas celle qu'elle espérait, et malgré elle, elle lui en voulait horriblement. Elle resta un moment ainsi à la fixer, avant de décider d'avancer. Elle plaqua un sourire sur son visage, et rejoignit la jeune femme.
-On se connait ? Demanda-t-elle, presque agréssive
Ok, il y avait mieux comme entrée en matière, mais Lizzie n'était pas d'humeur a être diplomate. Elle se sentait agressée par cette présence qu'elle sentait comme lupine, mais qu'elle ne reconnaissait pas comme l'un des siens. Et elle était sur les gardes.
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